
Au Sénégal, la tomate compte parmi les légumes les plus consommés et elle est pratiquée en systèmes irrigués. Cependant, malgré son importance, les rendements sont très faibles. La concurrence exercée par les adventices et la non maitrise des pratiques agricoles sont entre autres l’une des contraintes majeures à la production. Cette étude a été réalisée dans le but d’améliorer les rendements par une amélioration des pratiques agricoles. C’est dans cette optique que cette étude a été entreprise dans la forêt classée de Mbao, dans la zone de Niayes en 2020. Les résultats de cette étude montrent qu’une fertilisation avec une densité de plantation à 9 pieds par m2 peut significativement améliorer la croissance et le développement de tomate. Les rendements de tomate en association avec la laitue peuvent connaitre une baisse de plus de 30%. Sur la diversité floristique, les résultats ont montré que les adventices sont diversement réparties durant le cycle cultural de la tomate. La fertilisation augmente la densité des espèces telles que Boerhavia erecta et Dactyloctenium aegyptium