La satire dans l’œuvre romanesque d’ousmane diarra

Nous étudions dans cet article la dimension satirique du discours littéraire d’Ousmane Diarra dans trois de ses romans: Vieux Lézard, Pagne de femme et La Route des Clameurs. Il s’agit de démontrer comment, dans une écriture qui allie humour et ironie mordante, l’écrivain s’attaque à la religion, à la morale et à l’action politique. Certes, le tableau satirique qu’il dresse est alarmant, mais il insuffle en filigrane une vision du monde postmoderne appelé à se débarrasser de toutes formes d’ostracisme et d’injustice. L’écrivain donne à lire les dérives du fanatisme religieux et de l’immoralité dans la sphère politique qu’il caricature à peine lorsque le lecteur les confronte aux scènes de la vie quotidienne. In fine, le politique est invité à intégrer dans son action le sens du bien commun et de la responsabilité publique.